dimanche 9 août 2009

Le piratage obligatoire et essentiel

Depuis quelques temps, j'ai essayé le "downloadage" de films sur internet. Et je me suis aperçu qu'il y avais un côté essentiel à cette pratique: j'ai trouvé des films que je n'aurais jamais pu voir autrement.

Par exemple, un film sorti uniquement en france avec Thierry Lhermite, Ça se soigne?. Le dvd n'est jamais sorti ici. Alors, comment puis-je le louer? Même bien intentioné, je ne peux pas l'écouter. La seule solution possible et légale serais d'acheter le film en france via internet. Un film nouveau en france coute généralement 15 euro. Ici en canadien, ça donne 23 dollars, plus les frais de livraison. Donc environ 30$. Vais-je acheter un film que je n'ai jamais vu et en plus en DVD région 2 pour ce prix? Ben voyon. Personne ne ferais cela. C'est pour cela que les clubs vidéo existent.

Il y a cet autre film, Salo ou les 120 journées de sodome, un vieux film italien que le seul dvd disponible est dans son pays d'origine et il n'y a même pas de parlé ou sous-titres anglais ni français. Y a-t-il une seule chance que j'essais d'acheter ce film?

Et il y a d'autres films que peut-etre il y a un dvd qui se fais ici (région 1) mais que tout simplement le club vidéo n'as pas. Alors quoi, je l'achète sans l'avoir vu?

Je comprend bien que le piratage nuit aux artistes et compagnies mais il y a des exceptions qui justifient le piratage. Ce dernier coupe les barrières entres pays et donc un cinéphile comme moi peut apprécier des films de n'importe ou dans le monde sans attendre que peut-être un jours une compagnie nord-américaine se décide de sortir le film ici, chose qui n'arrivera probablement pas. Et que si ça arrivais, qui me dis que mon club vidéo ici à chicoutimi l'achèterais? C'est du non-sens.

C'est un peu comme la musique: acheter un cd pour une toune? Il faut d'abord entendre le reste de l'album et savoir si on aime avant de l'acheter. Au moins aujourd'hui on peut acheter les tounes une par une en ligne, ce qui aide à ce problème.

Alors pour finir, je voudrais changer le mot piratage par échange. Comme pour n'importe quoi, il y a de l'abus possible. Mais une utilisation équilibrée de cet échange est essentielle à tout bon cinéphile.

2 commentaires:

  1. Salut cher cousin,
    Je t'invite à lire si ce n'est déjà fait le très bel article de Philippe Gajan dans le numéro 142 de la revue 24 Images. "Pirater c'est aimer" est-il dit... Entièrement d'accord!

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  2. Je suis allé au magasin et je suis tombé par pur hasard sur un DVD collection de Salo ou les 120 journées de Sodome.

    Je fut étonné de voir qu'il se faisait ici en région 1. C'est Criterion qui s'en occupe et il y a même une version doublée anglaise.

    Sauf qu'il est à 42.99$

    À ce prix (comme tout les Criterions), ça va attendre un peu.

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