vendredi 24 décembre 2010

The Notorius Bettie Page

Ahhh Bettie !!!! La pin-up des pin-up !! Personnellement, je suis une fan. Je la trouve belle et sexy (évidemment) mais je trouve également qu'elle a un petit quelque chose de plus qui la rend vraiment HOT. Mais en même temps, qu'est-ce que je connais de cette femme à part ses photos ? Pas grand chose. Je sais qu'elle a osé des trucs absolument impensable à cette époque. Je sais également que son look a grandement influencé la sous-culture américaine et est, toujours de nos jours, énormément copié. Mais que se cache-t-il derrière ce beau sourire? C'est donc cette curiosité qui m'a menée à l'écoute du film The Notorius Bettie Page.


Ce que je pense du film ? On y a pas réinventé la roue, certes. Il s'agit d'un film tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Par contre, ce qui m'a poussé à écouter ce film est non pas la recherche d'une expérience cinématographique à tout casser mais bien l'envie de mieux connaitre une personnalité. Et à ce niveau, je suis vraiment satisfaite. Bien que certains aspects de sa vie soient traités rapidement, ce film permet de découvrir la personne derrière le personnage. Ainsi, on réalise que la petite Bettie est en fait une jeune femme naïve, influençable, fragile et... catholique. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous suggère fortement le film si vous avez envie de mieux connaitre la célèbre Bettie Page.

dimanche 19 décembre 2010

19 decembre 2


Dinner for Schmucks (8 lettres, 1 voyelle)

La seule raison que j'avais d'écouter ce film était que c'étais un remake américain d'un des films que j'ai le plus écouté dans ma vie, Le Diner de Cons, et que ma curiosité étais plus forte que ma raison.

Mes préjugés étaient que ça allais être pas un bon film. Et alors? Ces préjugés étaient fondés à 100%. Un remake américain ordinaire et typique. Je suis comme un peu frustré car je viens de perdre 2 heures de ma vie parce que je voulais voir jusqu'au bout. C'est rare que je vis ça...mais là, je m'installe avec une bière, je prend ça relax en me disant qu'à la limites ça allais être écoutable et qu'il y allait avoir quelques bonnes passes...mais non, je viens de scrapper mon trip de ma journée de congé avec cette merde.

En plus, c'est interminable, persque 2 heures. Ça m'apprendra.

La seule chose que j'ai à ajouter c'est que dans la dernière demi-heure on voit finalement le diner contrairement à l'original et que le film est très différend de l'original, ce qui est un bon point je pense, mais qui a été mal exploité malheureusement ce qui donne un film à éviter. De grâce, ne perdez pas votre précieux temps à l'écoute de ce film.

Les 4 derniers films que j'ai vu n'ont pas été très intéressants, je dois être dans une mauvaise passe cinématographique.

19 decembre

Suite des écoutes de Richard Linklater et un essai nouveau réalisateur.


1. Nouveau réalisateur: Luis Bunuel. Film: Viridiana

J'ai essayé ce réalisateur car les critiques de médiafilm l'ont mentionné comme étant un des grands. Alors je me lance dans Viridiana, un de ses grands film.

Le film est bien réalisé, le scénario intéressant, les acteurs superbes. Au fait, tout y est bien fait. Le film est une bonne oeuvre. Pour ce qui est de mon appréciation personnelle, j'ai apprécié, mais ça ne m'a pas enchanté non plus. Ça se voit que c'est du cinéma de qualité, mais en même temps il me manque "dequoi" pour que je puisse dire que j'ai adoré. Je crois que rendu là, c'est une question de gout et non de qualité de cinéma.

J'ai voulu me rendre plus loin et j'ai commencé un autre de ses films, Le Charme Discret de la Bourgeoisie, et malgré que je n'ai pas détesté le début, je me rend compte que ses films comportent un aspect que je trouve "plate", alors je n'irai pas plus loin ici.


2. Richard Linklater: Bad News Bears

Il me reste 4 films à écouter de lui, et j'ai comme gardé les moins intéressants pour la fin. Le seront-il vraiment?

Pour Bad News Bears, oui, il est moins intéressant. Au début, j'ai tout de suite adoré le personnage principal, un coup de coeur. Mais quand je me suis rendu compte que le film était une histoire de jeunes joueurs de baseball démotivés avec un entraineur moche mais qui décide de se prendre en main et faire de son équipe une gagnante, j'ai eu de la difficulté. À mesure que le film avançait, je me demandais "ça va tu être vraiment ce genre de film ou bien un manné il va arriver une tournure inattendue?". Finalement, rien d'innatendu.

Un film assez typique pour Richard, je suis quelque peu déçu. Mais dans son genre, ce film doit être ce qu'il se fait de mieux car c'est quand même écoutable. Si le genre vous intéresse, un incontournable.

Ah, je viens de lire que c'est un remake d'un film de 1976.


3. Richard Linklater: Me and Orson Welles

Pour ce film aussi, moins intéressant. J'ai toujours eu un peu peur des films qui se passent dans les années anciennes (celui-ci étant 1937) car c'est souvent plus ordinaire je trouve. Et bien ce film confirme ma peur. Certe, le film est bien fait, l'histoire est bien racontée, vous savez, Richard est un bon réalisateur donc il ne fera jamais de "navets" proprement dit. Mais ça reste que c'est une histoire un peu banale; rien de spécial à ce film. Il y a des films qui se contentent de tout simplement bien raconter une histoire, sans rien amener de plus. Il va dans cette catégorie. Si vous êtes vraiment touché par l'histoire, vous allez adorer, mais si comme moi ça vous laisse assez indifférend, vous pouvez passer.

Bon. Il me reste 2 films à écouter pour finir ce trip Richard Linklater: Suburbia et The Newton Boys (un autre film dans le passé!...). La prochaine fois je reviens avec eux.

samedi 4 décembre 2010

Philosophie et Bad trip


1. Philosophie: Waking Life de Richard Linklater

Je le connais pour ses films hauts en philosophie: en voici l'apogée. Waking Life reprend le style de "A Scanner Darkly", c'est à dire du dessin par dessus du filmage réel. Mais cette fois ci, le film est hallucinant: il décrit un rêve. L'imagerie nous donne l'impression tout le long d'être dans un rêve car le tout y est instable changeant, comme ça se passe en rêve. Ici aussi on a à faire à un film qui rappelle Slacker ou les 2 "Before": on se promène de scène en scène mais tout en ayant un but final: se réveiller du rêve. Mais pour ce film, le concept colle totalement car c'est exactement ainsi que se déroule nos rêve souvent: une suite de scènes plus ou moins liées entre elles. Quasiment un trip de champignon magique. Les discussions sont fondamentalement philosophiques, c'est pratiquement un traité.

Pour résumer, tout Richard Linklater est condensé en ce film. Donc, à voir impérativement si on admire ce réalisateur! Il y a même une surprise très agréable à quelque part dans le film, mais étant donné que ce n'est pas un punch, je vais le partager: on y voit un manné notre couple de Before Sunrise tout bonnement ensemble dans une chambre en train de discuter. Étant donné que le film se situe entre le 1 et le 2, ça ne peux pas être suite au 2. Soit ils sont là pour nous rassurer qu'ils se sont bel et bien retrouvé 6 mois plus tard comme prévu à la fin du 1, mais sans que le réalisateur ne sache qu'il ferait un 2. Ou bien il a simplement réunis les acteurs de nouveau comme clin d'oeil au premier. Bref, j'ai bien aimé ça!


2. Bad Trip: Death at a Funeral

Ce titre fait référence à se qui se passe dans le film: tout qu'un bad trip pour toute la gang des personnages principaux! Mais le film est très bon, exactement le genre de comédie qu'il fait du bien de regarder de temps en temps mais qui est plutot rare. Ça se passe pendant des funérailles et laissez moi vous dire que le scénario réussi à nous garder en haleine tout le long. Genre de comédie/suspence. C'est une comédie Britannique alors l'humour y est différend de ce qu'on est habitué. Mais attention, les américains se sont tapés un remake en 2010 que je n'ai pas vu et que je ne veux pas voir non plus.

Alors si ça vous intéresse, vous devez voir celui de 2007, du réalisateur Frank Oz.
J'espère que ça va vous intéresser, car c'est un bon film très agéable à regarder.

mercredi 1 décembre 2010

Les amours imaginaires: la confirmation d'un talent


Avec son premier film J'ai tué ma mère, Xavier Dolan a attiré beaucoup d'attention car, en effet, pour un premier film c'était plutôt réussi. Alors, il est normal que tout le monde (enfin...) se soit posé la question: est-ce la chance du débutant ou as-t-il un réel talent ?

J'ai donc écouté son deuxième film Les amours imaginaires dans cet état d'esprit. Ce que je peux en dire c'est que je pense que ce jeune homme à un réel talent ! Certes, ce film n'est pas un chef d'oeuvre, par contre, il est très bon dans le style, et je dois dire qu'il n'aborde pas un style facile. Il y a dans ce film beaucoup de non-dit, de jeux sentimentaux et d'éléments que le spectateur doit déduire. Donc il s'agit d'un terrain glissant où beaucoup de réalisateur se sont cassé la gueule dans le passé. Xavier lui a réussi le pari avec brio. Et on en ressort avec la certitude d'avoir tout compris, ce qui est aussi très rare pour ce style. De plus, j'ai beaucoup aimé la façon dont est soulignée le style vestimentaire des personnages, la musique et la beauté.

** Par contre, si je peux me permettre un commentaire personnel, le petit blond frisé qui fait craquer tout le monde, je le trouve vraiment pas sexy !!! Beurk, pas mon genre du tout. Mais bon, tout les goûts sont dans la nature.