mardi 27 décembre 2011

Le retour de Cousine

Un retour en force pour Cousine qui a, bien malgré elle, négligé le blog pendant les derniers mois. Oui, maintenant que ma scolarité est (presque) terminée, j'aurai maintenant plein de temps à consacrer à l'écoute de films et de documentaires!!!! Surtout que je me suis fixé un défi personnel pour l'année à venir: celui d'écouter TOUS les documentaires disponibles sur Netflix. Et c'est déjà commencé. Pourquoi? Parce qu'ils m'intéressent presque tous, et aussi, pour voir s'ils auront une influence sur ma perception des choses. Autrement dit, est-ce que j'aurai changé, dans un an, après toutes ces écoutes? Voici donc mes deux premiers documentaires de ce qui sera, je l'espère, une longue série (faut que je tienne le coup quoi!).



#1 - The Red Chapel

Un étrange film à propos d'une troupe de comédiens danois qui vont en Corée du Nord pour un "échange culturel". Même si j'ai tout de même apprécié ce film, je ne suis pas certaine d'avoir tout compris. Il y a plusieurs éléments qui portent à confusion. Premièrement, le motif même du voyage: ont-ils accepté ce voyage pour se foutre de la gueule des Nord-Coréens, pour les défier, ou par pur défi personnel? Ensuite, si certains éléments relèvent brillamment l'étrangeté du pays, d'autres semblent tout simplement douteux (pourquoi apporter un kit à pizza au four comme cadeau au Grand Leader...?). Bref, une étrange intrusion dans un pays étrange.



#2 - Food Inc


Vraiment un beau documentaire. Ça fesse!!! Mais on a le droit de savoir. En quelque sorte, le devoir de savoir. Personnellement, j'avais déjà l'impression que quelque chose clochait. Juste en allant chez St-Hubert par exemple, en voyant toutes ces carcasses de poulet y passer... en une seule soirée... dans un seul St-Hubert parmi des centaines... Ce film nous montre donc ce qui se passe avec cette carcasse AVANT son arrivée dans notre assiette. Mais ce que j'ai apprécié le plus c'est qu'on ne nous montre pas seulement une image négative, on nous démontre que les choses peuvent changer pour le mieux en insistant sur le fait que, en tant que consommateur, on peut faire la différence. Chapeau!! Car selon moi, le discours habituellement pessimiste des environnementalistes ne touche pas les gens. Ils n'ont pas besoin de se faire culpabiliser, mais plutôt d'être sensibilisés avec un grain de positif et d'espoir. Un défi pas toujours facile à relever. Cousin avait d'ailleurs apprécié ce film dans le passé.

mardi 20 décembre 2011

Pina Bausch en dose magistrale

Belle curiosité que ce documentaire allemand consacré à la défunte chorégraphe Pina Bausch, qui a donné son accord, peu avant sa mort en 2009, pour que soit réalisé cet hommage tout en grâce et en douceur sur quatre de ses oeuvres-phare. Une belle façon de se familiariser avec le monde souvent hermétique de la danse, mais aussi avec le travail du corps qui exige une maîtrise indéniable.

dimanche 11 décembre 2011

De retour sous les projecteurs

Oui, de retour car il y a bien longtemps que je n'ai pas fait mon devoir de cinéphile, ma foi — les écoutes étant rares ces temps-ci. Beaucoup de travail et d'insomnie plus tard, voici donc trois critiques de trois films fort différents, chacun trimballant un thème puissant qui laisse tout sauf indifférent — plutôt émue, pantoise et... lassée.

Monsieur Lazhar (Philippe Falardeau, 2011)

Ce n'est plus un secret pour personne, Monsieur Lazhar est un grand film. Un grand. De ceux qui vous transportent par leur scénario sans accroc, de ceux qui vous font rire et sourire et pleurer parce qu'ils ne sont que délicatesse. Cette histoire d'un professeur algérien qui remplace à pied levé une enseignante dans une école primaire de Montréal est d'un réalisme tel qu'on se prend à imaginer ce qu'aurait été notre propre enfance si une telle personne avait croisé notre route. Des dictées de Balzac, des discussions sur Alger et de beaux silences partagés, autant de petits détails qui charment et tissent la trame d'un long-métrage émouvant. Et que dire de l'interprétation des deux principaux jeunes, Alice et Simon? Ils sont parfaits. Sans fausse note. Vrais. Tout comme leur classe, les autres professeurs, les scènes de corridors et les batailles d'élèves. Avec Monsieur Lazhar (adapté de la pièce de théâtre d'Évelyne de la Chenelière), Philippe Falardeau réussit à nous parler de la mort, de l'immigration, de l'enfance, de l'éducation sans tomber dans les pièges faciles du genre, qu'on s'émerveille d'ailleurs de ne pas voir à l'écran. De quoi sortir du cinéma on ne peut plus ravi — et la larme à l'oeil.

The Illusionnist (Neil Burger, 2006)

Ce qu'on ne ferait pas pour l'amour. C'est ce qu'on se demande après avoir vu cet impressionnant long-métrage américain, basé sur l'amour d'un illusionniste pour une femme issue de l'aristocratie et en théorie inaccessible. Mais détrompez-vous, là n'est pas le principal attrait du film: car la grande qualité — ou le grand défaut, me direz-vous — de The Illusionnist est qu'il oscille sans arrêt entre réalité et imaginaire, usant d'une image magnifique, d'un solide scénario et d'une bonne reconstitution historique dans le Vienne du début du siècle. Le controversé illusionniste Eisenheim (Edward Norton, que Fight Club a rendu célèbre) donne des spectacles où se rendent les curieux et nigauds de la ville; mais ses techniques sèment le doute, effraient surtout. De quoi le rendre indésirable... À ses côtés on retrouve l'excellent Paul Giamatti en inspecteur (mon coup de coeur) de même que la douce Jessica Biel, qui transcendent ici le cliché que l'on prête souvent au cinéma hollywoodien. Les coups de théâtre nous tombent sur la tête sans qu'on les voie venir et les énigmes présentées par l'illusionniste sont si bien bâties qu'on se laisse prendre au jeu. Je ne suis pas friande des films dits d'amour, mais quand ils sont traités avec autant de mystère et d'imagination, laissant une place minime aux grandes démonstrations d'affection, je suis tout à fait preneuse. À voir: la fin laisse pantois.

The Tree (Bertuccelli, 2010)

Ils sont rares, mais ils existent: les films que je n'aime pas et qui m'ennuient au point de les arrêter en plein milieu. The Tree en fait malheureusement partie. Pourtant, ce n'est pas faute de bonne idée, puisque cette histoire d'une famille frappée par le deuil et dont l'arbre voisin de la maison symbolise le père parti trop vite aurait pu être puissante. Surtout que le jeu des enfants, plus crédible que celui de l'indifférente Charlotte Gainsbourg, donne une belle portée à leurs dialogues de grands. Mais le paysage australien se fait discret, la symbolique prend des proportions absurdes et le tout tourne en rond. Devient ridicule, même. Pour tout vous dire, j'avais le fou rire dans les scènes supposément dramatiques. Certaines critiques lui prêtent une «variation émouvante» sur le thème du deuil, mais à mon humble avis, quelque chose manque à The Tree pour en faire un tel éloge. Une étincelle, quoi.

Cadeau de Noël de Cousin

Je vous offre ici ma compilation ultime des musiques de Noël.

Je l'ai faite voilà un an ou deux et j'y ai réuni les meilleures versions que j'ai pu trouver des «tounes» de Noël que nous connaissons.

Mon but était que chaque chanson représente le plus possible l'authenticité et la magie de Noël par leur ambiance et leurs arrangements. Il y a donc des versions françaises, anglaises et des versions instrumentales. J'ai parfois mis plusieurs versions en une seule chanson; par exemple Mon beau sapin a trois segments différents, tout simplement parce que ça «fittait» et que c'était beau.

L'idée m'est venue parce que j'aime les musiques de Noël mais qu'il est pratiquement impossible de trouver un CD de Noël qui correspond à la vision que j'en ai. Il y a toujours des «tounes» ou des versions qui ne sont pas intéressantes du tout. J'ai eu beau faire des écoutes chez Archambault, je n'ai jamais trouvé ce CD ultime qui me convenait. Alors je l'ai fait moi-même! Et j'en suis pleinement satisfait et j'ai envie de le partager avec vous.

Précision: je n'ai pas "fait" la musique, ce sont des tounes que j'ai trouvé sur internet et que j'ai compilées.

Petit défi pour les cinéphiles: une des chansons vient de la bande sonore d'un film. Si vous le trouvez, bravo!

Voici le lien:

Compilation Noël

Vous devez appuyer sur le bouton bleu "download now" et attendre 90 secondes en choisissant l'option "slow download".

Enjoy!

dimanche 4 décembre 2011

Surprise inattentue

1. The Human Centipede II

C'est ça la surprise. Je dis ça parce que normalement, les suites, surtout d'un film qui n'était quand même pas un chef d'oeuvre, ne sont pas très bonnes. On a toujours ce gros doute qui se confirme 90 % du temps.

Pas ici. Au contraire, j'ai eu l'impression que le premier n'était que la première partie d'une oeuvre importante qu'il reste à terminer, avec le troisième qui va compléter la trilogie et qui, selon le réalisateur, sera le pire et... son préféré.

Le deuxième est selon moi une oeuvre majeure sur la scène de l'horreur. C'est traumatisant et troublant, mais justement, tellement réussi que c'est savoureux à souhait. Le premier film ne semble servir, et c'est son but, qu'à préparer le terrain pour «monsieur-madame-tout-le-monde» afin de poursuivre l'oeuvre de manière beaucoup plus intense — et différente — avec le deuxième. Et sachant que le troisième va supposément aller encore plus loin que le 2, j'ai trop hâte de voir ça.

Bref, si vous êtes amateur d'horreur, vous DEVEZ écouter ce film, mais il est impératif de voir le premier avant car il fait partie intégrante de l'histoire du deuxième. Je dois admettre, c'est plaisant d'écouter un vrai bon film d'horreur.


2. Stephen King: The Dark Half

Je poursuis ici mon «trip» avec ce film qui ne m'a pas beaucoup impressionné. L'expression «tiré par les cheveux» m'est passée par la tête en approchant de la fin du film. L'idée de base n'est pas mauvaise, mais je trouve que ça vire d'une manière, je sais pas quoi... j'ai perdu mon intéret petit à petit. On dirait que ça devient «typique» par rapport à l'idée de base. Et pour la fameuse ambiance, elle n'était pas non plus au rendez-vous ben ben.

Donc pour moi, c'est un des moins bon. Mais c'est sans doute plus personnel, alors je ne vous dirai pas de ne pas le voir s'il vous intrigue.

Ha oui, le film est adapté et réalisé par nul autre que Georges A. Romero! Celui qui a fait la légendaire série des Living Dead! Mais je constate ici que ce nom n'est pas un gage de réussite à tous coups (même son quatrième film de zombie avait pris un «drop» important).

3. Stephen King: Sleepwalkers

Ici, l'ambiance y était un peu plus, mais ce film recèle des longueurs et prend du temps à aboutir vers cette fin à laquelle on ne pouvait que s'attendre. Donc encore ici, je n'ai pas trop aimé. Je dirais que c'est un des plus typiques de SK — ça me rappelle Silver Bullet. On dirait un film d'horreur tout ce qu'il y a de plus basique.

Je n'ai pas plus de choses à en dire, c'est ça qui est ça!

dimanche 27 novembre 2011

Écoutes en vrac

1. 30 minutes or less

Un ami m'avait dit avoir vu aux nouvelles l'histoire d'un livreur de pizza à qui on avait mis une bombe afin de le forcer à faire un vol de banque. J'avais vraiment aimé l'histoire loufoque!

Le réalisateur de Zombieland a décidé de s'inspirer de cela pour son deuxième film! J'étais vraiment content d'apprendre ça.

Alors? C'est à voir au moins une fois car c'est quand même un film assez original dans son scénario. C'est moins bon en général que Zombieland, ça n'a pas la même énergie. Le film n'a pas pour mission de raconter l'histoire vraie qui est arrivée; c'est juste inspiré de cette histoire, donc ce n'est pas à but informatif. Mais ça donne un bon film en fin de compte, qui peut plaire à tout cinéphile je crois. À voir!

2. Mamma Mia!

J'ai un best of de ABBA que j'ai toujours bien aimé et j'ai su qu'une comédie musicale avait été faite à partir des musiques de ABBA. Alors sachant au départ que j'allais aimer la musique, je me lance afin de voir si enfin je vais aimer un film dans cette catégorie.

Alors oui! J'ai écouté au complet et j'ai apprécié au point de vouloir lui redonner une écoute. Je ne dirais pas avoir trouvé mon chef d'oeuvre de comédie musicale, mais je suis bien content de cette écoute car c'est une première fois que j'aime ce genre de film.

Bien sur, c'est à voir si on aime ABBA.


3. Stephen King: Dolores Claiborne

Il y a encore cette ambiance que je recherche alors ça va bien. Le film est assez mollo, mais pertinent. C'est l'histoire entre une fille et sa mère qui se retrouvent après bien longtemps sans s'être vues et qui règlent des histoires du passé...

Le tout est bon et fait réfléchir. C'est plus psychologique que ses autres films. Ce n'est pas très horreur ou suspense, c'est un genre hors du commun de ses films en général. Plus du genre «drame familial à la sauce Stephen King».

Un essentiel? Hmmm, je ne sais pas trop, mais à voir si ce que je vous dis pique votre curiosité. Car l'aspect psychologique est bien réussi. Je me sentais mal à la fin du film, donc quelque chose a fonctionné!

lundi 21 novembre 2011

La Piel Que Habito

La sortie d'un nouveau film d'Almodovar est toujours pour moi un évènement. Cette fois je me suis fait offrir d’assister à la première montréalaise du film. Quelle chance! Que dire du film? Que c'est du Almodovar à son meilleur! Je n'ai aucunement été déçue. Je dirais même que c'est parmi ses meilleurs longs-métrages. Je n'ai pas envie de vous parler de l'histoire car ça serait vous révéler des éléments de l'intrigue. La seule chose que je me permets de dire ici c'est qu'on y traite d'une version moderne d'un savant fou. De ce thème plus ou moins avoué découle plusieurs autres thèmes tous aussi tordus les uns que les autres. Un merveilleux moment de cinéma dominé par des acteurs au sommet de leur art!! Principalement en ce qui concerne Antonio Banderas, acteur qui n'a jamais attiré mon attention. Dans ce film il est tout simplement époustouflant. Gracias Pedro.

vendredi 18 novembre 2011

J'ai essayé Six Feet Under



Et je me suis tanné. Après environ 6 épisodes de la première saison, malgré le fait qu'on s'attache aux personnages, j'avais perdu un certain intérêt. Dur d'expliquer pourquoi, mais bon. Alan Ball a créé la série, mais n'a pas tout écrit et réalisé lui-même. Même à ça, ce n'est pas un gage d'aimer ça.

Ben en tout cas, j'aurai au moins essayé!

jeudi 10 novembre 2011

Petite suite du paquet

Ben oui, encore d'autres...

1. Excalibur

Après mon trip Arnold médiéval fantastique des années 80, comment ai-je pu passer à côté du film Excalibur de 1981, qui raconte la fameuse histoire du roi Arthur, Lancelot et des chevaliers de la table ronde? Moi qui, en plus, est inculte à ce sujet.

Somme toute je suis bien content d'avoir vu ce film. Je connais enfin la légende! Avoir su avant qu'un film racontait cette histoire, je l'aurais peut-être vu plus tôt. C'est un film bon correct, il y a tout ce qu'il faut pour bien raconter l'histoire. Le visuel est intéressant aussi, l'ambiance y est. Le jeu des acteurs me laisse parfois perplexe, mais ça va avec le genre. Donc un film à voir si ça vous intéresse, c'est tout de même réussi.


2. Green Lantern

Ceux qui suivent le blog avec assiduité doivent se rappeler mon gros trip des films de super héros. Eh bien je continue avec ce film et l'autre après.

Ce film se hisse parmi les meilleurs pour moi aux côtés des X-Men et Iron Man. Surtout, de tous les super héros, celui là est mon préféré! Si j'avais voulu en être un, c'est Green Lantern que j'aurais voulu être.

Green lantern utilise le pouvoir de son imagination pour créer n'importe quoi qui peut l'aider grâce à son énergie qui lui provient de partout dans l'univers. Voyez le film pour plus de détails.

Le film est beau et bien fait, merci au pouvoir des ordis d'aujourd'hui et à la bonne réalisation du réalisateur. Bien sûr la trame de fond est toujours un peu redondante — bons, méchants, la fille et le baiser à la fin, ce qui n'est vraiment pas un punch en passant, vous savez bien. Mais c'est ce qu'on s'attend de ce genre de film, alors donc, le film est très bon dans son genre. Moi j'ai beaucoup aimé, ça fait quand même du bien un film de ce genre de temps en temps, surtout quand il est réussi comme ça.

3. X-Men First Class

Je me rends compte, étant dans le sujet, que j'ai vu ce film voilà pas si longtemps et que j'avais oublié d'en parler ici.

Moi qui aimais déjà beaucoup les X-Men, je me demande si ce film n'est pas le meilleur de la gang. Vraiment, très bon. Si vous voulez découvrir les X-Men, ce film est tout désigné car il est un prequel à la trilogie et qu'en plus il est bon. Je ne sais pas quoi dire de plus, c'est un incontournable dans le monde des super-héros.







4. The Hitchhiker's Guide to the Galaxy

J'aime bien tout ce qui est futuriste dans l'espace et ce film m'intriguait. Je voulais aussi voir comment le chiffre 42 avait été choisi comme réponse à la question ultime de l'univers.

Eh bien, un film somme toute bien plaisant. C'est un genre d'humour que j'ai déjà vu dans d'autres films, mais toute cette histoire est intéressante et ça donne un bon film. Le film a une bonne fraîcheur et une bonne dose d'originalité qui en font une réussite. Ce n'est pas un chef d'oeuvre, mais ça vaut le détour car c'est un genre qu'on ne voit pas souvent et ça fait du bien. Un film idéal pour un geek avec toute la famille.

Le film est adapté d'un univers de science-fiction créé par Douglas Adam. Pour en savoir plus, lisez cet article.

lundi 7 novembre 2011

Nouvelle ambiance et paquet de films

Geneviève a décidé de donner une nouvelle image au blogue. Ok, ça amène du changement!

Sachez que tout le reste est comme avant, mêmes cousins et même but.

Bon: j'ai eu une phase high d'écoutage de films, alors voici ma longue liste (c'est toujours le plus possible en ordre alphabétique des titres de films, pas en ordre de préférence):

1. Frankenstein (1931)

Je connaissais évidemment le monstre, mais je n'avais jamais vu de films à son sujet ou sur l'histoire au complet. Alors enfin je me lance. C'est le deuxième film qui s'est fait, car il y en a eu un premier en 1910. Mais je préférais voir celui avec du «parler» que le film muet. De toute façon, les deux viennent du même livre.

Alors je dois dire que j'ai bien aimé. Certains aspects auraient pu être traités avec plus de détails, mais en gros c'est bien expliqué et intéressant. Je crois que c'est de ce film que vient la fameuse image de référence de la tête de Frankenstein. Bref, c'est une écoute à faire pour n'importe quel cinéphile qui veut en savoir plus sur l'origine de ce monstre!




2. Ghosts of Abu Ghraib

Un documentaire sur les événements qui se sont passés dans une prison en Iraq perpétrés par des policiers militaires des États-Unis. Ces événements sont très graves: torture, viols, abus de pouvoir, humiliations, bref, tous ce que vous pouvez imaginer de pire à faire à des humains.

C'est intéressant, on y apprend bien des choses. Il existe une loi internationale qui interdit de maltraiter des prisonniers; il faut les traiter avec respect. Non seulement les policiers américains n'ont pas du tout respecté cette loi, mais en plus ils ont reçu des ordres de leur supérieurs leur expliquant plein de manières efficaces de torture et de les mettre à exécution afin de les faire parler.

Bref, on a un portrait d'une situation dans laquelle des humains ont totalement abusé d'autres humains. Vraiment, une des pires affaires que j'ai jamais vues. Le documentaire est à voir, mais il va faire baisser votre estime de la nature humaine.

3. Heavenly Creatures

Je suis allé voir dans la filmographie de Peter Jackson et il y a ce film que je n'ai jamais vu et dont je n'avais jamais entendu parler. Alors j'ai voulu le voir.

C'est un très bon film. Toute qu'une affaire cette histoire-là, qui est très bien rendue. J'ai vu un autre côté du réalisateur, qui confirme son talent. Un film qui m'a fait réfléchir. En gros c'est l'histoire d'une relation vraiment intense entre deux filles. Je vous dis, c'est assez particulier. Une complicité qu'on rêve tous d'avoir avec une personne. On y voit aussi Kate Winslet dans sa première fois à l'écran.

Alors c'est bon, écoutez-le si ça vous intéresse.


4. Midnight in Paris

Bon, un nouveau Woody Allen. Ça a toujours son intérêt. Eh bien ses derniers films sont tous bon et ce dernier ne fait pas exception. En plus, l'idée du film, je ne l'avais jamais vue avant dans aucun autre film. Ce réalisateur a vraiment du talent, avoir fait autant de films et en faire encore qui sont bons et pertinents. Je ne veux pas vous dire ce qui se passe dans celui-ci, mais sachez que c'est le fun et inattendu. Donc, si vous avez coutume d'aimer ce que fait Woody, vous ne voulez surtout pas manquer celui-là sous aucun prétexte. Et même si on ne trippe pas Woody, ça reste un bon film à voir qui exploite une bonne idée et amène une bonne morale de vie.

5. Salem's Lot

Toujours investi du trip Stephen King, je continue avec Salem's Lot. Comme d'habitude, le film a cette ambiance qu'on retrouve dans tous les film de Stephen King. Alors moi je suis super content, c'est tellement le fun à chaque fois! Le film est bon mais a un petit problème je trouve: il est un peu trop long et ça fait qu'il ne s'y passe pas grand-chose. Un film de 3 heures qui aurait été bien mieux en format 2 heures. Alors vers la fin, j'avais hâte que ça avance, on vient comme tanné de la lenteur du dévoilement des événements. Donc, c'est à voir si comme moi on veut tous les voir, mais ce Stephen King n'est pas un essentiel.






6. The Human Centipede

Exactement le genre de film qu'il fait du bien de voir de temps en temps: pas un chef d'oeuvre, mais une bonne idée tordue et bizarre avec un personnage principal détraqué à souhait. Pour moi, c'est ça un film d'horreur: une situation pas de bon sens. Le film rend bien quand même cette situation tordue. Ils ont pris le gars parfait pour le détraqué, ce qui ajoute du piquant au film.

À voir sans hésiter si on aime les ambiances de gars bizarre avec un but bizarre qui nous emmène de force dans sa maison bizarre.






7. The Road

J'aime bien les ambiances post-apocalyptiques alors fallait bien que je voie ce film. Et bien on y est dedans cette ambiance, à l'extrême même. Il n'y a preque personne sauf un père et son fils, qui doivent survivre dans un environnement hostile. Toute une aventure. Le film est bon, mais ce n'est pas le top. Une fois vu, c'est assez. Donc c'est correct, mais pas un incontournable. À voir seulement si le sujet nous intéresse.









8. The Vanishing

Les histoires d'enlèvement sont toujours touchantes. La personne affectée par le rapt de son ou sa proche n'a pas le choix de capoter devant une telle situation, dont elle ne sait rien et où elle est impuissante. De la misère à dormir pour le reste de ta vie, tant que tu ne sauras pas ce qui est arrivé à la personne disparue. Alors ce film traite de ce sujet de manière intéressante, j'ai beaucoup aimé. On se dit tout le long qu'on ne voudrait jamais qu'une telle chose nous arrive. Mais à un moment donné on sait ce qui arrive et on le découvre en même temps que le personnage principal. Une histoire somme toute assez intrigante. Donc c'est à voir, c'est un bon film sur le sujet.


9. Towelhead


J'ai tellement aimé le film American Beauty que j'ai voulu voir ce que le scénariste et écrivain du film, Alan Ball, avait fait d'autre. Il a écrit la série télévisée Six Feet Under et aussi scénarisé et réalisé ce film, Towelhead.

C'est un très bon film. Je trouve que le sujet est dépeint avec brio et intelligence. C'est l'histoire d'une fille de 13 ans qui découvre sa sexualité. Mais c'est traité avec tellement de finesse, tout est plausible dans ce qui arrive. Comme si on avait filmé toute la situation d'une vraie histoire du genre. Un autre film qui m'a fait réfléchir tellement il amène des bons points. Ça confirme mon intérêt pour Alan Ball, et je vais donc me taper la première saison de Six Feet Under pour voir, ça doit sûrement être bon.

mercredi 2 novembre 2011

Court-métrage: Apricot

Très lent, très beau que ce court-métrage de Ben Briand, Apricot — un petit mot qui en dit long. Voilà un regard de qualité sur le premier amour, sur la puissance des souvenirs. Photographie et musique impressionnantes, parfaitement adaptées au thème.

dimanche 30 octobre 2011

Science fiction, horreur et suspense en quatre films

Transfer de Damir Lukacevic (Allemangne, 2008). J’ai vu ce film dans le cadre du festival SPASM. L’idée de base de ce film était vraiment attirante: une agence développe une technologie qui permet de transférer les «données» d’une personne vers une autre personne. Ainsi, le produit qu’elle offre s’adresse aux personnes âgées fortunées qui sentent la fin s’approcher: un nouveau corps jeune et en santé. D’où proviennent ces corps? De personnes en provenance de pays en développement et qui ont besoin d’argent pour soutenir leurs familles. Ainsi, pour 100 000 euros, ils «louent» leur corps. Ce qu’il leur reste? Quatre heures de vie par jour, la nuit, sans liberté de déplacement. J’avais donc de grandes attentes, car l’idée de base du film est excellente. Malheureusement, celles-ci n’ont pas été pleinement comblées. Je ne dirais pas que le film est mauvais, par contre, il y a un petit quelque chose qui sonne faux tout le long du film, un genre de manque de profondeur. C’est dommage. Mais si l’histoire pique votre curiosité, je vous suggère tout de même une écoute.
American Psycho de Mary Harron (2000)

J’ai écouté ce film sans grandes attentes, je ne sais pas, ça doit être le titre… L’histoire nous amène à New York, dans un milieu superficiel et fortuné (pourquoi fortuné rime toujours avec superficiel… est-ce un fait vérifié et prouvé?). Donc, je disais, un milieu superficiel et fortuné où l’on suit de près la vie d’un homme, fils d’un homme d’affaires qui a réussi. Celui-ci suit donc la trace de son père sans grande passion. Il laisse donc sa vie se dérouler sans avoir vraiment l’impression d’y participer. En fait, pour se sentir en vie, il développe une double vie qui n’a rien à voir avec ses activités quotidiennes. Au final, j’ai bien aimé le film qui réussit à brosser un portait sans doute pas très loin de la réalité de la bourgeoisie new-yorkaise. J’ai d’ailleurs vu sur Netflix que le film a une suite... mmmm, pas sûre par contre, on verra.

8213: Gacy House (2010)
Dans la même veine que les nombreux films inspirés par The Blair witch project, ce film est un faux élément retrouvé par la police dans une maison avec six cadavres. Cette fois, on joue le jeu jusqu’au bout: pas de générique, un film anonyme. L’histoire: un groupe de personnes (de type chasseurs de fantômes) se rend dans la maison de John Wayne Gacy, un célèbre tueur en série décédé dans les années 90. Le but de leur séjour: tenter de trouver une explication logique aux évènements soi-disant surnaturels survenus dans cette maison. Pas besoin d’en dire plus. J’ai bien aimé, c’est efficace et ça donne une bonne frousse. Les personnages sont variés, bien joués et il n’y a pas de «too much». (Une chose bizarre par contre: la maison de l'affiche n'est pas la même que celle du film...)

Play Misty for me de Clint Eastwood (1971)
Il s’agit d’un film interprété et réalisé par Clint Eastwood dans les années 70. L’histoire tourne autour de Clint qui est animateur de radio et qui vit une aventure d’un soir avec une nana. Par contre, la fille ne voit pas les choses de la même façon et s’accroche un peu trop à notre homme. En fait, la fille est du type «une fois que tu l’as pinée, elle te suit partout» (expression de gars de garage). Clint qui de son côté tente de récupérer une ancienne flamme se retrouve pris entre deux histoires non compatibles. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, il y a une ambiance vraiment géniale, un cadre magnifique (côte californienne). L’histoire n’est en soit pas si originale, mais le film est très bon. Clin d’œil à cousin: la fille qui joue la «folle» est de la même sorte qu’Audrey Tautou.


jeudi 27 octobre 2011

Kino00 :: Geisha Québec

Un court métrage hilarant sur une Geisha québécoise et son frère passionné des arts martiaux.
Moment fort: la préparation et la dégustation d'un repas "typiquement asiatique".
Le vidéo ne peut pas être intégré à mon commentaire, par contre, vous pouvez le voir en ligne en suivant ce lien: Kino00 :: Geisha Québec

Bonne écoute !

samedi 22 octobre 2011

Nouveauté de la semaine au cinéma : Take Shelter

Franchement, ça a l'air très bon. | Consulter la fiche Médiafilm | Lire l'article sur Cyberpresse


Halloween 2011

Voici des films d'horreur que j'ai vus récemment dans le cadre pré-halloween (parce qu'après, on tombe tout de suite dans la période pré-noël).

1. Bad Taste

La premier long métrage de Peter Jackson; j'avais bien hâte de voir de quoi ça avait l'air. Eh bien finalement, ce n'est pas aussi bon que les attentes que je m'étais créées.

Parce que j'avais adoré Braindead et The Frighteners qui étaient dans ses premiers films et que j'avais mal accueilli ses nouveaux films comme King Kong et Lord of the Rings, je m'étais créé des attentes me disant que vu que c'était dans sa période du début, ça allait être bon. Je dirais plutot moyen pour ma part finalement.

Les idées de «gore» sont originales, faut lui donner ça. L'histoire est elle aussi quand même intéressante. C'est plus le film en gros qui me donne envie de dire: je ne le réécouterai pas. La finale est quelque chose. Ça reste à voir si on est curieux!


2. Erotic Nights of the Living Dead

Bon. Encore un film italien de Joe d'Amatos. Je dois tout de suite dire quelque chose: c'est un des plus mauvais films que j'ai jamais vus. Érotique? À moitié, pis ça arrête tout le temps après que ça a commencé, comme pour nous faire chier. Nights? Le film se passe de jour la majorité du temps. Living dead? À part vers la fin (qu'on a fait avancer tellement on avait hâte que ça finisse), y'a pas grand chose. Donc un titre intéressant avec un film qui ne livre pas du tout la marchandise. En plus, le film est loooooonnnnnnggggg, ça ne finit plus, le film lui-même EST une longueur. Il ne s'y passe absolument rien d'intéressant, la réalisation est morne et ennuyante, les dialogues insipides.

Même par curiosité malsaine, ne vous aventurez pas dans ce film, car il y a une seule chose intéressante à ce film: vous allez être déçus c'est garanti.

3. Night of the demons

J'étais bien curieux de voir si ce film allait être meilleur que les deux films Demons et Demons 2. Réponse: non.

J'étais enthousiaste au début, ces jeunes qui se ramassent dans une vieille maison abandonnée et cette fille qui fait une expérience ésotérique devant le miroir. Mais le film avance ben tranquillement, il ne se passe pas grand chose, ça étire la sauce... et puis ça finit en clichés. Donc ça a bien commencé, mais le reste, pas intéressant. Lui aussi, on a fait avancer vers la fin... Lui aussi, y'a quelque chose d'intéressant qui commence puis tiens, ça finit pour retourner à la lenteur...

Comme sujet, les démons peuvent êtres intéressants à exploiter. Mais à date, je suis bien déçu... y a-t-il un vrai bon film de démons?

4. The Texas Chainsaw Massacre 2

J'avais déjà vu le 1 voilà un bon bout et j'avais quand même apprécié, sans capoter. Mais cette suite est franchement savoureuse. Bon enfin, un bon film d'horreur! Car ici, on y vit vraiment l'expérience de ces malades, on est avec eux! Ya pas de remplissage, le scénario est intéressant. C'est assez original aussi, je n'ai pas souvenir d'un autre film qui m'a fait vivre ce que j'ai vécu dans ce film.

Alors je vous le conseille pour cette Halloween, vous devez au moins voir ça une fois dans le cadre d'une soirée d'horreur!

lundi 17 octobre 2011

Schwarzenegger de retour au cinéma: le clown rend triste


Après avoir soutenu l'invasion américaine en Iraq, défendu la peine de mort en Californie. Après avoir été élu pire gouverneur par le National Ethics Group pour les nombreuses choses louches et d'apparence pas très honnêtes qu'il a faites au cours de son mandat, je ne suis pas certaine qu'on ait vraiment envie de le revoir au grand écran. En tout cas, pas moi. C'est pourtant ce qu'il est en train de faire.

dimanche 16 octobre 2011

Restless: la mort, l'amour, la mer

Jolie découverte que cette fable adolescente plutôt excentrique, véritable cocon de vie et surtout de mort où l'on suit la relation émouvante entre Annabel, une brillante et naturelle jeune fille que ronge une tumeur au cerveau, et le tourmenté Enoch, passionné de funérailles et dont le meilleur (et seul) ami est un fantôme japonais mort durant la Seconde Guerre mondiale.

Nouvel opus du respecté Gus Van Sant (Good Will Hunting) Restless est bâti sur la relation que développent ces deux adolescents, qui se rencontrent au salon funéraire et qui deviennent rapidement d'une complicité déchirante. Car avec la passion d'Annabel pour la nature malgré sa mort imminente, la détresse toute en nuances d'Enoch et leur amour naissant, beau à voir tant il est inespéré, le film fait remonter en nous autant d'émotions qu'en vivent les personnages.

S'il n'a rien d'un chef-d'oeuvre, si au final le rythme est assez lent, Restless remue tout de même parce qu'il sonne vrai et que l'interprétation du duo Mia Wasikowska / Henry Hopper est fascinante. La gravité et la qualité de leur jeu, malgré leur jeune âge, impressionnent — surtout que le long-métrage repose complètement sur eux. Avec le sérieux des thèmes — amour, mort, guerre, abandon — et l'excentricité de la réalisation, voilà un très beau moment cinéma.

jeudi 13 octobre 2011

Essai cinématographique: film sur un tueur en série

Ted Bundy de Matthew Bright (2002)

Il y a quelque temps, j'ai commenté un post de Cousin en disant que j'allais éventuellement écouter un film sur Ted Bundy, l'homme qui a inspiré l'expression "serial killer". J'ai donc passé par-dessus mes préjugés et j'ai regardé le film en m'attendant à une platitude de série B. C'est alors que j'ai tout de même été surprise, le film est bon et le réalisateur s'est adonné à un exercice de style assez intéressant. En effet, le film sort à l'écran comme un vieux film. Je ne sais pas si on a utilisé des caméras vintage, en tout cas, c'est efficace. Outre cela, c'est certain que l'on y raconte l'histoire d'un des pires tueurs en série des États-Unis, il ne faut donc pas s'attendre à une histoire à l'eau de rose; c'est hard core, et ce qui dérange, c'est que c'est arrivé pour vrai.... âmes sensibles s'abstenir.

mercredi 12 octobre 2011

En parlant de Zombies...


Je dois souligner l'excellente, même mieux, sublime série The Walking Dead.

On l'avait écouté l'année passée lors de sa sortie à l'automne et maintenant que la deuxième saison de 13 épisodes s'amorce dès le 16 octobre prochain, j'ai décidé de réécouter la première saison de 6 épisodes depuis une semaine.

J'avais vraiment, je dis vraiment aimé la première fois. La deuxième fois? Pareil! Maudit que c'est BON!!! Extase totale! Sérieux, cette série est la meilleure que j'ai vue à date. Il y a comme une sorte d'ambiance, de rythme, de bon scénario, d'acteurs qui en font un mélange totalement réussi.

Ce fut très difficile en 2010 d'attendre un an pour voir la suite...enfin, dès dimanche, ça va commencer! J'ai vraiment hâte.

Cousine, si tu trippes ne serais-ce qu'un peu sur les zombies, il faut que tu écoute ça. Tape toi la première saison avant la deuxième. Elle est disponible en blue-ray en anglais seulement, mais ça s'écoute bien.

dimanche 9 octobre 2011

Petite soirée d'horreur

Psychose de Alfred Hitchicock (1960)

Comme premier film d'une soirée d'horreur, j'ai décidé de revoir un grand classique du cinéma d'horreur. Quoi dire de plus, sinon que ce film a fait ses preuves, et que c'est un fait bien connu qu'il s'agit d'une des pièces maitresse du réalisateur. Les plus selon moi:
  • Norman Bates, pour sa personnalité totalement tordue
  • La scène de la douche: carrément une scène culte
  • La musique: clef de l'ambiance
  • La maison: mystérieuse et envoûtante
  • La scène finale: exceptionnelle, surtout quand on ne connait pas le punch.

(D'ailleurs, je me demande si elle existe encore cette maison... )


Dawn of the Dead par Zack Snyder (2004)

Quand j'ai écouté ce film, je croyais réellement qu'il s'agissait d'un film de George A. Romero... ce n'est pas de ma faute, c'est ça qui était écrit dans la fiche de Netflix. Je viens tout juste de comprendre en regardant la fiche IMDB qu'il s'agit en fait du remake d'un classique de Romero !!! (SOULAGEMENT) Quel manque de culture de ma part (et quelle crédibilité). N'empêche, cela explique bien des choses que je ne comprenais pas, dont la principale: pourquoi le film est si ordinaire...? Voilà, c'est dit.

Il s'agit donc d'un film de zombie assez ordinaire impliquant deux défauts majeurs (qui ne cadrait pas dans l'idée que je me faisais des films de Romero) 1- le manque d'humour; 2- le dynamisme des zombies.
Explication: premièrement, ce qui caractérise un bon film de zombie c'est l'humour. Que ce soit voulu ou non, un film de zombie, c'est drôle, or ce n'est pas le cas ici. Deuxièmement, le réalisateur ne semble pas avoir compris le concept que des morts-vivants, c'est mort. Donc SVP pas de zombies qui courent plus vite que les vivants, on aime pas ça. Bref, tout ça pour dire que
ce film n'en vaut pas la peine, il y a assez de bons films de zombie pour se passer de celui-là.


Child's Play de Tom Holland (1988)

Quel plaisir que de revoir ce film !!! En le voyant sur Netflix, j'ai eu envie de revoir un extrait, juste pour me remémorer des souvenir et pour voir si il avait bien vieillit. Finalement, je l'ai écouté au complet, c'est bon signe ! J'ai donc éprouvé un réel plaisir à revoir ce film qui, faut le mentionner, a un petit quelque chose de malsain qui est probablement dû au fait que le tueur se retrouve dans la peau d'une poupée et utilise un enfant pour réaliser des meurtres. Ahhh Cuhcky, comme tu m'as manqué. :)

samedi 8 octobre 2011

Monsieur Lazhar

Nouveau film de Philippe Falardeau, qui sera en salle le 28 octobre prochain au Québec, Monsieur Lazhar traite surtout de l'immigration, aussi de l'éducation. Choisi pour représenter le Canada dans la course officielle aux prochains Oscars, ce long-métrage m'a tout l'air d'être fort sympathique. Juste à entendre la musique, je sais déjà que j'irai le voir au cinéma.

mercredi 5 octobre 2011

Spécial mois gratuit de Netflix chez Cousine !

J'ai enfin utilisé mon mois gratuit de Netflix !!!! Et je pense en avoir bien profité. Voici donc ce qui a joué chez moi durant ce mois, qui en fait se prolonge car je n'ai pas annulé l'abonnement. Je vais donc avoir un bill de 7$ le mois prochain, mais en même temps j'aime bien avoir cette abondance de film à portée de main, quand je veux, ce que je veux.... bref, j'aime bien l'expérience. Bon, passons aux choses sérieuses.

MONSTER (2003)
J'avais déjà vu ce film, il y a longtemps. En le voyant sur Netflix, j'ai eu envie de le revoir, ce que j'ai fait, évidemment. Finalement, je n'ai pas regretté la ré-écoute !!! Il s'agit de l'histoire racontant la descente aux enfer de la première "tueuse" en série des États-Unis. Le film est tellement bien joué, la finesse psychologique des personnages est tellement bien montée, le scénario est tellement bon, qu'on en fini par comprendre le délire qui a poussée cette femme écorchée par la vie à commettre ces crimes (on ne l'excuse pas pour autant, nuance!). Je me demande d'ailleurs comment ils ont réussi à faire de Charlize Theron ce monstre malcommode, brutal, imposant, sale et répugnant, elle qui à un air de petite princesse.... fascinant !!! Elle a eu un oscar je crois pour ce film, non ??? Elle le méritait ! Haut la main !



REVENGE OF THE NERDS (1984)

Vous pouvez mettre cette écoute sur le dos de l'alcool. Le fait que j'ai apprécié cette écoute aussi d'ailleurs. Surement autant que le fait que Cousine G ait manqué cette écoute. Je vous épargne les détails. Ceci dit, il s'agit d'un film que j'ai écouté occasionnellement pendant ma jeunesse, surement pour la simple et bonne raison qu'il passait à la télé. C'est niaiseux, grossier, stupide et débile, mais c'est drôle dans un contexte qui permet de l'apprécier. Ceci dit, ce n'est pas pour les jeunes enfants (mais j'avais quel âge dans le temps....?).


Kimjongilia (2009)

Dans un registre beaucoup plus sérieux (et nécessitant beaucoup moins d'alcool), ce film constitue une preuve de plus de l'incroyable phénomène (incroyable est un faible mot) que représente la Corée du Nord. Pourquoi un phénomène ? Parce que, où, dans le monde, les individus sont contrôlés, diminués, humiliés à ce point ??? Pourquoi incroyable ? Parce que vu la mascarade qu'on met en scène pour faire gober la pilule, c'est assez incroyable. En fait, selon moi il n'y a pas de mot dans ce monde pour décrire le drame qui se produit en ce moment dans ce petit pays du nord de l'Asie. Et pourquoi tout le monde s'en fout ?? Je ne sais pas, probablement parce qu'ils sont juste débile et qu' ils n'ont rien, alors on s'en fout. On peut probablement (et très malheureusement) comparer ce pays à un pauvre fou que l'on croise dans la rue. On se dit en nous "Pauvre fou, je ne peut rien pour lui". La Corée du Nord c'est pareil, un pauvre fou pour qui l'on ne peut rien. C'est tout de même un scandale international, un crime contre l'humanité que de laisser faire un tel massacre. Mon arme, la parole. J'en parle, sur le web, à mes amis... mais ça change quoi.....

Ceci dit, j'ai beaucoup apprécié cette écoute qui met en scène des gens qui ont réussi à quitter le pays et à se refaire une vie ailleurs. En Corée du sud pour la plupart. Je souligne tout de même le fait que quelqu'un qui déserte le pays ou qui le trahi ne met pas en péril que sa propre personne, mais toute sa famille. Ainsi, des gens se retrouvent en prison pour un "crime" commis par un oncle, un cousin, un père ou un fils..... il y a tout de même de quoi persuader quelqu'un de ne pas se révolter. Et ça marche. DES ENFOIRÉS !!! DES VRAI !!! Avec à leurs têtes, une enfoirée de dynastie !


À suivre........

Défi Oscar 2011: The Social Network

THE SOCIAL NETWORK, 2010

Oui, je suis toujours une fière participante du défi Oscar 2011 !! Je crois que je suis la seule, mais ça me va, il n'y a pas de compétition! :)

Ainsi, j'ai finalement vu The Social Network, film qui m'intriguait vraiment. Pourquoi? Parce que il s'agit d'une histoire toute récente (c'est vite pour faire un film!), je me demandais si il y avait vraiment sujet à en faire un bon scénario, une bonne oeuvre quoi. Enfin, ça me semblait être tout un défi ! Finalement, j'ai été franchement très agréablement surprise. Au final, j'ai beaucoup aimé le film que je qualifie de dynamique, intriguant et vivant (sans doute grâce à la merveilleuse trame sonore de Trent Reznor). De plus, je note une certaine neutralité concernant les disputes à propos des procès intentés à Mark Zuckerberg, dans le sens où il n'y a pas de prise de position concernant les disputes et Mark n'est pas traité comme un ange, il a été salaud sur certains points et le film le démontre bien (lui même n'a pas démenti les faits suite à la sortie du film).

Il y a également un autre aspect du film que j'ai beaucoup apprécié: il nous permet de comprendre pourquoi Facebook a un tel succès. La clef de l'énigme, selon ma perception, réside dans la personnalité de son fondateur qui a à coeur le fait d'offrir quelque chose de différent et de bien, et non de faire de l'argent facile. Une grande qualité, rare de nos jour. Vraiment un film à voir, mais avec des sous-titres car ça parle vite-vite-vite.


***Je tiens également à préciser que dans le cadre du défi Oscar, j'ai très récemment écouté le film TRUE GRIT et je me suis endormie dessus et j'ai vécu pour la première fois une expérience de somnambulisme... intense et dérangeant !

vendredi 30 septembre 2011

Cinéphile Maniacodépressif

Voici le nouveau terme que je me donne. Car comme les bipolaires, j'ai des downs pendants lesquels je n'écoute presque plus de films puis tout à coup un gros high que je m'en tape pleins.

Je viens donc de terminer un high pendant lequel j'ai eu un retour sur le trip Arnold: il fallait que je me tape ses vieux débuts dans le monde du médiéval fantastique.

Je me suis aussi crinqué à écouter la duologie Crank.


1. Conan the Barbarian

À ma grande surprise, ce n'est pas aussi mauvais et cliché que je m'en aurais attendu. Le film est même de qualité et bien réalisé. Au contraire, on a ici à faire à un bon du genre. J'ai senti que le film a été pris au sérieux pour en raconter l'histoire de la bonne manière. Arnold fitte vraiment avec son rôle, il semble avoir été fait pour ça. C'est drôle de constater qu'il fitte autant que dans Terminator, qui est un film plus futuriste de robots. Il a une face cinématographique (tiens, nouveau terme Cousine! Après les face choquantes, voici les faces cinématographiques!). Donc ce film est à voir pour quiconque s'intéresse à l'univers qui y est dépeint.


2. Conan the Destroyer

Cette suite du premier film est toute aussi bonne je trouve. La même qualité se retrouve et on aime voir la suite de ces aventures. On se sent vraiment immergé dans cet univers, je trouve que les deux films ont cette magie pas toujours présente dans le genre (voir prochain film...). Donc quoi dire de plus, l'histoire continue après le premier et c'est tout aussi plaisant.

Un troisième était supposé voir le jour car la fin du deuxième laisse présager une suite. Il a été en développement, mais Arnold n'était pas disponible. Le film était supposé s'appeler Conan the Conqueror, mais finalement le scripte est devenu le film Kull the Conqueror. Selon Wikipedia, celui qui a écris le script étais très déçu par le film, disant qu'il y avait trop d'interférences de la part du studio. Voyons voir...


3. Kull the Conqueror

Effectivement, on ne sent plus ici l'espèce de magie des deux premiers. Je comprend le scénariste d'être déçu, car je l'ai été aussi. Il y a autre chose aussi: je ne trippe pas trop sur Kevin Sorbo, qui a comme "remplacé" Arnold. Ça a l'air qu'il n'aimait pas l'idée de remplacer justement, ça doit être pour ça qu'ils ont changé Conan par Kull. Donc en fin de compte ce film tombe dans ceux du genre qui n'en valent pas la peine, un film normal sans grand intéret. Dommage, ça aurait été une trilogie superbe si le troisième n'aurait pas vécu tout ces problèmes.


4. Red Sonja

Comme ça fait souvent, il y a toujours des bons films qui partent une mode qui amène son lot de films sous-produits. Celui-ci semble en être un qui vient directement du trip Conan. Car Arnold reprend un rôle, mais cette fois secondaire, de barbare à l'épée. Le rôle principal est une femme, Red Sonja, qui n'aime pas trop les hommes et qui fait son chemin, encore une fois dans ce monde de médiéval fantastique. Malgré qu'il semble que le film ait été vraiment mal critiqué, je l'ai trouvé écoutable quand même. Faut dire que c'étais le même réalisateur que Conan the Destroyer et ça parait je trouve. Donc, pas aussi bon que les Conan, mais bien mieux que Kull.


5. Crank 1 et 2

Pas besoin de faire deux textes différents pour ces films, car ils se suivent comme l'a fait retour vers le futur: on voit la fin du 1 au début du 2 et ça continue.

Je pensait que ces film seraient des films d'actions ordinaires, mais suite à un conseil d'ami, je les écoute.

Et bien j'ai découvers des film vraiment bons. Je dois d'abord souligner la réalisation, qui est vraiment adaptée à ce que le gars traverse. J'ai senti une petite influence du genre de réalisation retrouvée dans Natural Born Killer; entoucas, je serais surpris que le réalisateur n'ait jamais vu ce film. Alors en plus de la réalisation vraiment le fun, le film est bon et ne se prend pas trop au sérieux, c'est juste bien dosé. Mais comme le titre le stipule, c'est vraiment crinqué!! C'est le fun justement parce qu'on ne sent pas de remplissage, le film n'arrête pas et c'est justifié. Toute qu'une ride mes amis, que je me retape bientot c'est assuré, dès que j'ai reçu mes Blu-ray.

En plus, le soundtrack du deuxième film est composé par Mike Patton, le gars de Faith No More, Fantomas et Mr. Bungle. C'est ma blonde qui a reconnu son instrumentalité (Mike Patton est un des ses artiste préféré) et après vérification, ben oui, c'est bien vrai! Un atout de plus très bienvenu!