samedi 26 mars 2011

Je vais bien, ne t'en fais pas

Sans le savoir, j'ai encore regardé un film adapté d'un livre: Je vais bien, ne t'en fais pas (2006) du français Philippe Loiret, issu du livre éponyme d'Olivier Adam paru en 2001. Il faut croire que je traverse moi aussi une phase cinéphile, mais ma foi à des lieues de celle de Cousin.

L'histoire est celle d'Élise (ou Lili), jeune fille de 19 ans issue d'une famille française semi bourgeoise. Au retour d'un séjour à Barcelone, elle apprend que son frère jumeau a quitté la maison à la suite d'une dispute avec leur père. Il ne répond pas à ses coups de fil, ne lui donne aucune nouvelle. Ébranlée, Lili arrête manger et doit être hospitalisée. S'ensuit après toute une quête pour essayer de retrouver son frère.

Le début du film est long. Plusieurs scènes sont de trop et largement surexploitées (lire: ça tourne en rond), et on rencontre de multiples personnages sans qu'ils apportent quoi que ce soit de plus à l'intrigue — qu'on a déjà du mal à cerner tant elle repose pratiquement sur rien. Après 30 minutes j'avais des doutes... C'est l'envie de savoir où allait mener l'histoire qui m'a convaincue de laisser une chance au film. Et somme toute, j'ai très bien fait: plus le temps passe, plus on s'accroche, et au final la chute m'a complètement sonnée. On ne voit rien venir! La fin remet tout le film en question. Ça m'a tracassée jusqu'à ce que je m'endorme...

Les performances d'acteurs ne sont pas grandioses, mais dignes de mention: Julien Boisselier est attachant dans le rôle de Thomas, Mélanie Laurent campe honnêtement son rôle de soeur fragile, tandis que Kad Merad s'en sort bien en père de famille — dommage que leur jeu soit par moments un peu mécanique. Mais voilà tout de même un long-métrage sympathique, dramatique à souhait, surtout sans prétention.

jeudi 24 mars 2011

Nouveau trip de Cannibals + autres

Dernièrement, on s'est mis à se tenir avec une nouvelle personne cinéphile qui trippe particulièrement sur les films d'horreur. Il cherche par dessus tout à obtenir des films vieux et rares qui sont pratiquement introuvables aujourd'hui. Il aime à peu près tous les genres de l'horreur et c'est donc à cause de lui que j'ai commencé mon trip Stephen King et aussi le trip cannibal, qui a eu un peak (voir cette page en anglais: http://en.wikipedia.org/wiki/Cannibal_boom) de 1977 à 1981. Alors un trip que je suis content de vivre, car je sais qu'il y a plusieurs personnes de ce genre dans la société (qui aiment les films d'horreur en particulier) et je crois que je suis tombé sur le top. Il a plein de vieux films comme je disais, de tous les genres, surtout des séries B qui sont drôles à écouter. Mais je dois avouer que le trip cannibal m'amuse particulièrement; je trouve ça drôle comme cinéma, fouillez-moi pourquoi! Il y a même un début de film (Eaten Alive) que j'en ai ri aux larmes tellement ça commence raide, j'ai pas pu me retenir, j'avais jamais vu ça!

Donc chaque vendredi on se réunit pour une scéance horreur, alors vous allez en lire de toutes les couleurs dans mes critiques!


1. Cannibal Holocaust

Pour les non-initiés, probablement le seul titre qu'ils ont entendu d'un film de cannibales car c'est le plus connu de la gang. Et le meilleur (à date de ce que j'ai vu).

Je crois que ce film a inspiré le Projet Blair grandement car c'est une gang de jeunes qui partent dans la jungle et ne reviennent pas puis leurs enregistrements sont retrouvés par la suite; en plus le film finit exactement de la même manière, la caméra qui enregistre la face du gars tombé par terre.

Je pense que Cannibal Holocaust est une grande oeuvre. Je m'explique. Le film utilise deux réalisations différentes: une réalisation "typique" qui suit l'équipe de recherche dans la jungle qui vont chercher les tapes des jeunes disparus. Pendant cette première partie, c'est comme voulu pour que ça ait l'air "staged", que ça ait l'air "tourné pour la télé, arrangé par le gars des vues". Par exemple, je me rappelle, on voit un cannibal sortir du feuillage et souffler un dart empoisonné vers l'équipe. On pense alors "ben voyons, le caméraman ne pouvait pas savoir que le cannibal allait sortir tout d'un coup de là", donc ça paraît comme vouloir nous faire accroire que c'est vrai mais on sait ben que c'est arrangé. C'est comme "voulu poche".

C'est alors que la deuxième partie embarque, celle qui montre les tapes qui ont étés trouvés. Cette fois, on a affaire à une réalisation 100 % réaliste, et cette fois il n'y a pas de doute: ces jeunes sont bel et bien morts et on le voit en direct, rien d'arrangé. Assez pour que dans le temps de sa sortie, le réalisateur fut arrêté et mis en prison pour avoir montré des meurtres en direct, ce qui est illégal. Il a fallu qu'il fasse venir en cours les acteurs, pour prouver qu'ils sont bel et bien vivants.

Personnellement, quand je l'ai vu pour la première fois étant jeune, j'avais été traumatisé; j'étais convaincu que ces cannibales existaient et je capotais à l'idée d'aller me promener en Amazonie. Puis quand j'ai su que ce n'était pas vrai et revu le film récemment, j'ai été extrêmement impressionné par la réalisation de ce film. Ces deux réalisations dans le même film pour faire contraste, je trouve que c'est parfaitement réussi. La deuxième partie réaliste, je trouve que c'est du grand art; vers la fin, ça atteint son apogée, c'est quasiment une jouissance de réalisation tant je trouve ça bien fait, avec la tension et les bout de films manquants qui ajoutent au suspense.

Bref, ce n'est pas pour rien si vous avez déjà entendu parler de ce film, et si vous avez à voir un seul film de ce genre, c'est celui-là. Pour ma part, un chef d'oeuvre de l'horreur à la sauce cannibale.


2. Cannibal Ferox

Je crois le deuxième plus connu dans le genre. Il est sorti tout de suite après Cannibal Holocaust et je trouve que ça paraît car certaines idées sont pareilles, ce qui m'a donné l'impression d'un film sous-produit qui essait de pogner suite à un grand du genre et vivre du succès du précédent. Ce qui me choque toujours. (Comme suite à La Matrice, on voyait tout à coup des films avec des gars avec des grand trenchs noirs et des lunettes de soleil qui faisaient des passes d'arts martiaux; je hais quand le cinéma fait ça!!!!)

Alors ce film est moyen finalement, c'est plus les passes de gore qui sont hot que le film lui-même. Mais bon je sais à quoi m'attendre à m'embarquer dans ce trip cannibal.


3. Mangiati vivi (Eaten Alive!)

Voiçi un vrai film de cannibales. Dans Cannibal Holocaust et Cannibal Ferox, on a plus a faire à une bande d'indigènes qui tuent les étrangers en les étripants sauvagement qu'à du cannibalisme proprement dit. Alors que dans Eaten Alive, on mange vraiment de l'humain; un cadavre par terre et voilà, on en prend des bouts et on déguste pendant qu'il est frais.

J'ai aimé plus ce film que Ferox car il y a une certaine histoire de secte et j'ai un petit faible pour ça; mais en gros le film est meilleur, il a plus son genre à lui. Donc, ce fut apprécié. Sans compter que j'ai ri aux larmes au début, ce qui m'arrive très rarement donc j'ai pas le choix d'apprécier!


4. Hillside Cannibals

J'ai failli oublier de vous en parler car cette écoute était tellement minable que ça ne valait même pas la peine d'en parler. Mais je dois le faire, c'est dans le trip.

C'est une gang d'ados qui va dans un désert où vit une bande de bizarres style cannibale et qui les gossent tout le long. En plus d'être du genre amateur typique plate qui l'ont pas, ya des éléments évidents de Massacre à la tronconneuse qui fait que finalement ce fut un film de 1h25 qui en a paru 2h30. Le genre de film qui me fait me demander comment des films comme ça peuvent avoir du financement quand ya tellement de monde plus créatif qui rêve d'un soutien financier et qui ne l'ont pas. C'est choquant.


Maintenant, autre que le trip cannibal.


5. À l'ouest de Pluton.

Un bijou de film. Le meilleur film d'ado que j'ai vu dans ma vie. Je me demande comment les interprètes on pu être si bien dirigés qu'on dirait la réalité et non un film. À tous les cinéphiles, ce film est à voir sans hésitation. C'est tellement bien fait que rien ne semble mauvais, c'est juste crissement bon! J'ai dévoré ce film du début à la fin. Quand je suis fier d'un film québécois, j'ai envie de l'exprimer; c'est fait! Si vous avez été ado au Québec, vous ne pouvez pas manquer ce film.








6. Antarctica

Ce vieux film japonais de 1984 racontant un histoire de chiens perdus dans le nord est une réussite. Un film excellent et qui se passe dans un endroit qu'on ne voit pas souvent, le Grand nord. Un bon dépaysement et une histoire racontée avec brio. Que dire de plus, si cette émouvante histoire vraie vous intéresse, lancez-vous, vous allez aimer c'est assuré!










7. Inside Job

J'ai enfin compris ce qui se brasse à Wall Street et pourquoi les finances du monde sont précaires (la crise économique). Que ça fait du bien de savoir, et que ça fait du mal de voir des humains jouer avec l'argent (je dis bien "jouer") et se graisser au prix des autres humains dans le monde.

Un vrai bon documentaire à voir. Pas de partis pris, pas de longueurs, pas trop d'émotions inutiles (vous savez ces entrevues où il y a tout le temps du monde qui braille, les grosses émotions pour nous faire sentir mal, ben ya pas ça ici). Donc c'est une écoute fascinante, intéressante et pertinente sur un monde qu'on ne connaît pas, le fameux Wall Street.

mercredi 23 mars 2011

Véronika décide de mourir

Voilà encore un film tiré d'un livre: il s'agit cette fois du roman Veronika decide morrer, de l'écrivain brésilien Paulo Coelho. Pour ceux qui ne connaissent pas l'auteur mondialement célèbre, sachez qu'il écrit des livres que je qualifierais de «quête de soi», qui tentent de trouver un sens à la vie tout en véhiculant une morale. On aime ou on n'aime pas.

Pour ma part, j'ai lu L'Alchimiste comme bien d'autres curieux. Je n'avais aucune idée de l'histoire de cette Véronika avant de tomber sur les critiques de «cinéphiles» du long-métrage d'Emily Young, qui l'ont dépeint soit comme un film médiocre, soit comme un très beau morceau de vie. Curieuse, je me suis lancée.

Et d'un bout à l'autre, j'ai beaucoup, beaucoup aimé. Bien sûr que ce film n'est pas un chef-d'oeuvre, qu'il ne révolutionne rien, qu'il revisite un cliché; mais il illustre tout en grâce et en silence le suicide raté de Véronika, une jeune professionnelle, qui se retrouve dans une maison de retraite pour «fous» où elle doit réapprendre à vivre alors qu'elle voulait disparaître.

Le scénario ne repose pas sur grand-chose: on sait que Véronika vit un haut-le-coeur de la société dans laquelle elle doit vivre. C'est tout. Mais c'est ce mystère, cette retenue qui justement captivent. Les films où l'on doit lire entre les lignes ont un charme que les autres n'ont pas. L'ambiance est réussie, les longueurs essentielles. Les quelques raccourcis médicaux m'ont fait sourciller, mais au final ils servent le film qui se veut davantage une réflexion sur la vie qu'un traité de médecine. Il faut l'accepter.

La performance exceptionnelle de Sarah Michelle Gellar, qui n'a fait que de mauvais films après Buffy — mis à part The Air I Breathe —, y est pour beaucoup dans la réussite du long-métrage. Son talent est ici exploité avec délicatesse grâce à une caméra attentive et une image bien bâtie. À ses côtés on retrouve l'excellente Melissa Leo, qui incarne une avocate brillante internée depuis 10 ans, et l'étonnant Jonathan Tucker dans la peau d'Edward, le mystérieux jeune homme qui ne parle plus depuis son accident de voiture.

Voilà une plongée bien menée dans un monde parallèle à la «normalité», qui questionne la «vie» avec peu de mots. Un peu comme Paris, dont j'ai parlé récemment ici, Véronika décide de mourir est une belle traversée dont on ressort, ma foi, ému. À voir en langue originale.

jeudi 17 mars 2011

Défi Oscar 2011: Black Swan

Black Swan, Darren Aronofsky, 2010.

Par Cousine
Il y a longtemps que je voulais voir ce film. Mes attentes étaient élevées et elles ont été comblées. Il s'agit d'un film d'une grande beauté et d'une grande profondeur. Nina, le personnage principal, interprété avec génie par Nathalie Portman, est le centre du film et l'histoire évolue par elle et avec elle. Ce film relève également les dessous de la beauté et du succès. Seul hic selon moi, le personnage de Beth (Winona Ryder), la danseuse étoile déchue, est un peu trop caricatural, ce qui gâche les scènes dans lesquelles elle apparaît. Malgré cela, il n'en demeure pas moins un excellent film avec une fin satisfaisante. Nous avons tous en nous un cygne blanc et un cygne noir, il suffit de ne pas en perdre le contrôle ! Encore ici, je comprends la nomination aux Oscars ainsi que le prix de la meilleure actrice attribué à Mme Portman.

Défi Oscar 2011: 127 Hours

127 Hours, Dany Boyle, 2010.

Par Cousine
Je ne savais pas trop à quoi m'attendre concernant ce film, mais j'avoue qu'il avait vraiment piqué ma curiosité. Finalement j'ai été emportée par cette histoire touchante. Je ne veux pas trop vous en dire, sinon que ce film nous propose une expérience incroyable. Selon moi, le réalisateur a réussi un tour de force en nous faisant vivre pleinement les émotions vécues par Aron pendant les 127 heures qu'il a passé au fond d'un canyon, le bras coincé par un rocher. Ce film aurait pu être long et ennuyant, mais ce n'est pas le cas. À voir pour tout les cinéphiles curieux de connaitre quelque chose de différent, mais attention, certaines scènes sont très, très difficiles. Je comprends la nomination aux Oscars, bravo !! J'ai hâte de voir ce que mes deux collaborateurs en penseront.


lundi 14 mars 2011

Variété


1. L'arnacoeur

Voici un film français que j'ai écouté dans le cadre de mes soirées père/mononcle car mon paternel aime beaucoup Vanessa Paradis qui y joue un rôle principal.

Vous savez la bonne vieille histoire du gars qui est payé pour séduire une fille et qui finalement se fait prendre à son jeu? Et bien ce film reprend cette recette, mais franchement c'est écoutable. J'ai été surpris à rire à quelques reprises et je trouve la manière de traiter la recette quand même originale. Un bon film commercial.

Alors, à voir? Oui, seulement si ça vous intéresse.


2. Mon voisin Totoro

Dans le cadre de mon défi Hayao Miyazaki, voici Mon Voisin Totoro.

Ça fait un bout que je l'ai vu, et j'avais oublié d'en parler ici, alors ce n'est pas frais mais je me rappelle d'une chose, c'étais tout simplement encore une réussite. Vraiment, il a un don. En regardant ça, je trouve que les films de Hayao sont une très belle collection à avoir; tous sont fascinant et merveilleux. Je vais tous les réécouter bien sur, tout en continuant à en découvrir. À suivre, encore!






3. Stephen King: Carrie

C'est le tout premier film qui est sorti basé sur un livre de Stephen King (1976).

Ça raconte l'histoire d'une fille qui a des pouvoirs qu'elle ne s'explique pas qui apparaissent quand elle est fâchée ou en panique.

L'histoire est bien racontée; les personnages sont bien interprétés aussi. Et le tout est assez intense, surtout au niveau de ce que la fille principale vit: sa mère est une croyante (en dieu) folle qui limite sa fille sur plein d'aspects, on a pitié pour elle. Et la fin du film est vraiment intéressante, c'est une bonne fin qui termine bien le film.

A voir pour n'importequel fan de SK.

Le titre n'a pas pu m'empêcher d'imaginer que SK pourrait faire un film appelé "Carie", dans lequel une dent cariée provoque une horreur inattendue...


4. Stephen King: Rose Red

Un film de 4 heures. Mais c'est bon.

Ici aussi on a affaire à une fille qui a des pouvoirs inexpliqués; mais le tout est très différend de Carrie donc c'est OK. Bien sur, 4 heures c'est long, oui j'avais hâte qu'il finisse, mais pas parce que le film est dole mais parce que j'étais fatigué. Parce que ce film est très bon, un des meilleur SK à date. Toute l'ambiance
SK y est condensée dans ce film. Le film prend le temps de bien raconter, alors il n'y a pas trop de longueurs. Les décors, l'ambiance, les personnages et l'histoire sont tous réussis pour en faire une oeuvre à voir absolument pour quiconque aime les films de SK. Le film parfait pour passer une bonne soirée SK installé sur le divan avec chips et autres condiments.


5. Stephen King: Silver Bullet

Au départ, je sais que c'est un film de loup garou, et en général je ne suis pas fort la dessus. Et bien finalement, j'ai trouvé mon pire film de SK: Peur Bleue (Silver Bullet). Et je ne suis pas seul: ma blonde et notre compère des films Stephen King sont aussi d'accord pour dire que c'est un des moins bons.

La meilleur façon de le décrire serait de dire que c'est LE film de loup garou de base typique. C'est peut-être ce rôle qui en fait un film ordinaire. SK ne peut pas exceller dans tout les domaines de la peur...






6. Teenage paparazzo

Ce documentaire m'a intéressé car il entre dans le monde des paparazzi et qu'en plus, c'est par l'entremise d'un jeune de 13 ans qui travaille dans ce domaine et qu'on suit dans son travail. Une belle incursion dans un monde de fou, à Hollywood.

Le documentaire est intéressant, semble sincère, nous montre quelques vedettes en entrevues. Sans être une grande oeuvre, c'est bien monté et va droit au but. Alors si c'est un sujet qui vous intéresse, écoutez-le.

Il y a une bataille quotidienne au meilleur cliché à vendre aux revues à potin qui se déroule chaque jour à Hollywood; c'est fou, les vedettes sont incapables d'avoir la paix! C'est même carrément weird comme ambiance parfois, ya juste 3 ou 4 paparazzi qui "savaient" ou était la vedette à un certain moment, et ils sont là, la suivent prennent des photos, comme si vous étiez au parc un samedi après midi et que des freaks vous entoureraient pour vous photographier. Un film qui nous fait réfléchir si c'est vraiment si intéressant, être célèbre.

lundi 7 mars 2011

Cousine propose un nouveau défi !

Suite à la très pertinente publication de Geneviève, une idée m'est venue. On a beau dire que les Oscars c'est un cirque, que c'est de la poudre aux yeux, etc... n'empêche, les films qui se rendent là doivent quand même avoir quelque chose de bien. Donc, ce que je vous propose, cher cousins, c'est de voir chacun des films qui ont été nominés comme meilleur film, ainsi que le gagnant du meilleur film étranger. On pourrait par le fait même en profiter pour "tricoter" un peu. Donc, voici la liste des films que vous aurez à ajouter à votre liste si vous êtes intéressé par ce Défi Oscar 2011:
  • Black Swan
  • The Fighter
  • Inception
  • The Kids Are All Righ
  • The King's Speech
  • 127 Hours
  • The Social Network
  • Toy Story 3
  • True Grit
  • Winter's Bone
  • In a Better World
Je sais, ça fait beaucoup, mais si on se donne un an, ce n'est pas si mal. Pour ma part, j'ai déjà vu Toy Story 3 et Inception, il ne me reste que 9 à voir et vous ?


- In a Better World

Trip tornades avec ma fille

Ma fille a un intéret particulier pour les tornades, Twister étant un de ses films préféré. Je décide donc de trouver une batche de ce genre de films pour la semaine de relâche et je me ramasse avec 4 films de tornade totalement inconnus, alors on se lance ma fille et moi, ne sachant pas à quoi nous attendre. Les voici dans l'ordre où nous les avons écoutés.


1. Tornades sur New York

Un film qui ressemble à un télé-film. Malgré cela, l'ensemble du film a été satisfaisant du point de vue tornades. On se sent dans l'ambiance tout le long et ce film amène un aspect fantaisiste, des petites tornades glaciales mais qui recellent finalement d'un plus gros problème...

Alors en gros, ma fille et moi sommes d'accord: c'est un bon film de tornades. Comme vous pouvez comprendre, ce film n'amène rien de spécial du point de vue réalisation ou révolution du cinéma. En résumé: un bon télé-film de tornades, mais à voir seulement si on aime les tornades.






2. Tornado: Le talisman de l'apocalypse

Il y a 2 tornades dans ce film: une au début et une à la fin. Celle du début semble être en place pour nous faire accroire qu'on a affaire a un film de tornades et celle de la fin pour remplir notre envie d'en voir une car on attend après elle tout le long du film.

Entre les deux, une histoire d'esprit du mal qui a un culte qui veut envoyer les forces du mal (la tornade finale) sur un pays...je sais pu trop. Bref, ce n'est pas un film de tornades: c'est un film plate qui s'est servi de la tornade comme élément de soutient; ça aurait pu être un monstre ou un météorite qui arrive à la fin, ça aurait été la même chose.

Verdict: pour ma fille et moi, le pire des 4 films. On avait tout les deux hâte que ça finisse. Aucune ambiance de tornade ici. À éviter fortement.


3. Tornade l'alerte

Un film allemand qui dure 2h45. Ouf. Moi je dirais qu'en gros ça s'écouterais mieux si ça durerait un bon vieux 1h30 car j'avais dont hâte que ça finisse. Ma fille par contre semble avoir apprécié plus que moi, elle n'a pas chialé sur la durée.

Notre avis semble un peu partagé quoi que similaire: on a quand même apprécié, sans pour autant dire que c'étais bon. Donc finalement, c'est moyen pour un film de tornade. Donc finalement, à ne pas voir.

Il y avait par contre l'ambiance tornade qui régnait, mais trop parsemée d'histoires de famille; comme je dis, ils auraient coupé ça en 1h30 en focusant sur les tornades et ça aurait pas mal mieux passé. Il faudrait m'attacher et me forcer pour que je réécoute ça.


4. Storm Cell

En voilà un qui accomplit avec efficacité ce que l'autre d'avant avait raté: histoire de famille avec tornades. Car on a affaire ici à un bon film de tornades, l'ambiance y est, il y en a assez (de tornades) et l'histoire n'est pas trop étirée longtemps. Malgré qu'on a encore ici à faire à un genre de téléfilm à histoire typique, au moins on se sent vraiment dans l'ambiance tornades.

Ma fille et moi on l'a apprécié autant que le premier de notre trip, ce qui nous a permi de finir en beauté après deux autres qui nous ont moins plus.