dimanche 30 octobre 2011

Science fiction, horreur et suspense en quatre films

Transfer de Damir Lukacevic (Allemangne, 2008). J’ai vu ce film dans le cadre du festival SPASM. L’idée de base de ce film était vraiment attirante: une agence développe une technologie qui permet de transférer les «données» d’une personne vers une autre personne. Ainsi, le produit qu’elle offre s’adresse aux personnes âgées fortunées qui sentent la fin s’approcher: un nouveau corps jeune et en santé. D’où proviennent ces corps? De personnes en provenance de pays en développement et qui ont besoin d’argent pour soutenir leurs familles. Ainsi, pour 100 000 euros, ils «louent» leur corps. Ce qu’il leur reste? Quatre heures de vie par jour, la nuit, sans liberté de déplacement. J’avais donc de grandes attentes, car l’idée de base du film est excellente. Malheureusement, celles-ci n’ont pas été pleinement comblées. Je ne dirais pas que le film est mauvais, par contre, il y a un petit quelque chose qui sonne faux tout le long du film, un genre de manque de profondeur. C’est dommage. Mais si l’histoire pique votre curiosité, je vous suggère tout de même une écoute.
American Psycho de Mary Harron (2000)

J’ai écouté ce film sans grandes attentes, je ne sais pas, ça doit être le titre… L’histoire nous amène à New York, dans un milieu superficiel et fortuné (pourquoi fortuné rime toujours avec superficiel… est-ce un fait vérifié et prouvé?). Donc, je disais, un milieu superficiel et fortuné où l’on suit de près la vie d’un homme, fils d’un homme d’affaires qui a réussi. Celui-ci suit donc la trace de son père sans grande passion. Il laisse donc sa vie se dérouler sans avoir vraiment l’impression d’y participer. En fait, pour se sentir en vie, il développe une double vie qui n’a rien à voir avec ses activités quotidiennes. Au final, j’ai bien aimé le film qui réussit à brosser un portait sans doute pas très loin de la réalité de la bourgeoisie new-yorkaise. J’ai d’ailleurs vu sur Netflix que le film a une suite... mmmm, pas sûre par contre, on verra.

8213: Gacy House (2010)
Dans la même veine que les nombreux films inspirés par The Blair witch project, ce film est un faux élément retrouvé par la police dans une maison avec six cadavres. Cette fois, on joue le jeu jusqu’au bout: pas de générique, un film anonyme. L’histoire: un groupe de personnes (de type chasseurs de fantômes) se rend dans la maison de John Wayne Gacy, un célèbre tueur en série décédé dans les années 90. Le but de leur séjour: tenter de trouver une explication logique aux évènements soi-disant surnaturels survenus dans cette maison. Pas besoin d’en dire plus. J’ai bien aimé, c’est efficace et ça donne une bonne frousse. Les personnages sont variés, bien joués et il n’y a pas de «too much». (Une chose bizarre par contre: la maison de l'affiche n'est pas la même que celle du film...)

Play Misty for me de Clint Eastwood (1971)
Il s’agit d’un film interprété et réalisé par Clint Eastwood dans les années 70. L’histoire tourne autour de Clint qui est animateur de radio et qui vit une aventure d’un soir avec une nana. Par contre, la fille ne voit pas les choses de la même façon et s’accroche un peu trop à notre homme. En fait, la fille est du type «une fois que tu l’as pinée, elle te suit partout» (expression de gars de garage). Clint qui de son côté tente de récupérer une ancienne flamme se retrouve pris entre deux histoires non compatibles. J’ai vraiment beaucoup aimé ce film, il y a une ambiance vraiment géniale, un cadre magnifique (côte californienne). L’histoire n’est en soit pas si originale, mais le film est très bon. Clin d’œil à cousin: la fille qui joue la «folle» est de la même sorte qu’Audrey Tautou.


1 commentaire:

  1. Transfer m'intéresse.

    American psycho, je l'avais vu voilà longtemps et je n'en ai pas de très bons souvenirs.

    Je vais écouter celui de Clint, car j'aime ses films normalement et en plus j'aime le sujet et en plus tu dis que tu as beaucoup aimé.

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